Jurassic World : Fallen Kingdom
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Réalisateur : |
Juan Antonio BAYONA | ||
Acteurs : |
Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Rafe Spall, ... | |||
Genre : |
Aventure, Science fiction | |||
Durée : |
2 h 08 | |||
Date de sortie : |
06/06/2018 | |||
Titre original : |
Jurassic World: Fallen Kingdom | |||
Note "critique" : |
1,50 | |||
Classement 2018 |
75 / 108 |
Résumé : |
.O xx |
.O. Cela fait maintenant trois ans que les dinosaures se sont échappés de leurs enclos et ont détruit le parc à thème et complexe de luxe Jurassic World. Isla Nublar a été abandonnée par les humains alors que les dinosaures survivants sont livrés à eux-mêmes dans la jungle. Lorsque le volcan inactif de l'île commence à rugir, Owen et Claire s’organisent pour sauver les dinosaures restants de l’extinction. Owen se fait un devoir de retrouver Blue, son principal raptor qui a disparu dans la nature, alors que Claire, qui a maintenant un véritable respect pour ces créatures, s’en fait une mission. Arrivant sur l'île instable alors que la lave commence à pleuvoir, leur expédition découvre une conspiration qui pourrait ramener toute notre planète à un ordre périlleux jamais vu depuis la préhistoire. .O. |
Xavier |
.O. Le casting tout d'abord est vraiment faiblard : Chriss Pratt et Bryce Dallas Howard n'ont pas une complicité évidente et on leur adjoint le fameux "quota qui permet de faire des entrées partout dans le monde" avec une femme aux traits asiatiques qui sera la soigneuse et un afro-américain geek et peureux qui sera le Mc Giver des circuits informatiques. Je pense que ces deux acteurs ont du s'étouffer en voyant la pauvreté de leurs dialogues tant en terme de contenus que de nombres de lignes... Remarquez, ce n'est guère mieux pour la petite pitchounette qui est aussi discrète qu'un pachyderme au début du film et qui sera la caution morale de la fin, pour une scène tellement tartignole que j'ai presque honte de l'évoquer. Avant cela il y aura des scientifiques qui vont modifier génétiquement les dinosaures, une île qui va exploser et une grosse bébête qui va s'échapper dans l'océan mais dont vous n'entendrez plus jamais parlé une fois la scène d'ouverture terminée, des humains qui courent plus vite que des dinosaures, plus vite que le feu, plus vite que les nuées ardentes ... Usain Bolt était un fait un petit comique et si nos héros avaient été dans la place au moment des JO, ils auraient sûrement fait exploser les records de Mickael Johnson au 400m et David Rudisha au 800m ! Je sais que lorsqu'on va voir ce genre de film, il faut débrancher son cerveau pour ne pas tiquer à chaque incohérence mais comme l'histoire se traîne et qu'il y a des choses grotesques tous les deux plans, il est difficile de grader son âme d'enfant et de ne pas comparer avec le premier Jurassic Park qui jouait la carte du "less is more" (oui je suis bilingue !) et m'avait embarqué à fond dans son histoire il y a 25 ans ! Côté histoire, la réflexion sur la "défense des animaux" est expédiée en 4 secondes alors qu'il y avait un vrai débat à avoir autour de cette question : si un animal était vraiment dangereux pour l'homme (dans le sens où nous n'aurions pas grand-chose à notre disposition pour nous défendre), est-ce que leur réintroduction aurait du sens ? Je ne pense pas qu'il y aurait débat mais j'attendais au moins du film qu'il nous propose autre chose qu'un petit passage devant le Congrès américain ! Allez, le film est une bande-annonce pour le vrai "Jurassic World" qui est annoncé avec ses gros sabots à la fin du film mais j'ai vraiment peur de ce qui nous seras proposé d'ici quelques années : un mix entre Godzilla et Pacific Rim ? Nous verrons.... ou plutôt vous verrez car je crois que je passerai mon tour. |
Première : ¤ ¤ |
Studio / Ciné Live :
# ?? |
.O. Même si le monde de Jurassic Park a perdu de son effet "wow" au fil des suites, Juan Antonio Bayona marche sur les traces de son modèle Steven Spielberg avec respect. Dommage que ce soit au cours d'un long métrage davantage pensé comme un épisode transitoire que comme un film phare de la saga. .O. |
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